Claude Puel l'admet, l'ASSE joue le maintien
Le derby (injustement) perdu à Lyon (2/1, le 8 novembre dernier) devait servir de base pour rebondir. Au Parc OL, l'ASSE a montré un joli visage. Tout le monde attendait une prestation similaire à Brest, pour enfin se relancer. À peine 40 minutes ont été suffisantes pour se rendre compte que la "sortie lyonnaise" n'était qu'un feu de paille. Pas de jeu, pas de réaction, l'ASSE s'est noyée en rade de Brest (défaite 4/1, il y a une semaine).
Alors qu'espérer ce dimanche, avant d'affronter le LOSC de Christophe Galtier, dauphin du PSG après 11 journées ? Compliqué d'être optimiste. Même s'il y a quelques (petites) raisons d'espérer. Cette saison, Lille n'a jamais gagné un match de championnat suivant un match de Coupe d'Europe en semaine (deux nuls et une défaite). Or, Lille a affronté le Milan AC (1-1) jeudi soir. L'ASSE disposera aussi pratiquement de toutes ses forces (seuls Panos Retsos et Kevin Monnet-Paquet sont absents ce dimanche).
"On a assez parlé, place au terrain"
Pour Mathieu Debuchy, la jeunesse de l'effectif n'est pas responsable de tous les maux.
"Il ne faut pas tout remettre sur la jeunesse non plus. Peut-être que certains ne sont pas encore prêts pour la Ligue 1. Mais nous aussi, anciens, nous avons notre part de responsabilité, en n'étant pas toujours à notre niveau. On est tous dans le même bateau. Et il faut une révolte de tout le monde. On a assez parlé, il faut assumer sur le terrain". Un discours de guerrier, enfin...
Même Claude Puel, qui tentait de ne pas dramatiser jusqu'ici, tire la sonnette d'alarme : "oui, on lutte pour le maintien. Et c'est une épreuve pour tout le monde. Mais quand on sortira de cette mauvaise passe, on sera plus fort. On doit être tous ensemble pour inverser la tendance. On doit revenir à des choses simples, basiques et construire notre remontée".
Et pourquoi ne pas débuter dès ce dimanche face à Lille, l'ancien club du capitaine et du manager des Verts ? ASSE - Lille : coup d'envoi à 21 heures à Geoffroy-Guichard.