Après avoir demandé un mois plus tard en vain la suppression de la page auprès de Facebook France, Philippe Seramy avait envoyé une assignation en référé au siège européen du géant américain, à Dublin en Irlande. Fin novembre, la page n'était plus accessible au grand public.
Le tribunal de Clermont-Ferrand avait donné raison au boulanger, en condamnant le géant américain à livrer sous trois jours les données de l'utilisateur du réseau qui avait usurpé l'identité de l'artisan.
L'appel de Facebook
Saisi en référé, le président du tribunal avait reconnu dans son délibéré "un trouble manifestement illicite subi par M. Seramy, à qui Facebook doit verser 2.000 euros pour les dommages et intérêts et 2.500 euros pour les frais de procédure".
L'audience en appel se tient ce mercredi à partir de 14 heures à Riom.