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Affaire Maëlys : ce qu'il faut retenir du cinquième jour de procès

Vendredi 4 Février - 20:00

Police - Justice


La famille de Maëlys au premier jour du procès de Nordahl Lelandais à Grenoble - © Radio Scoop Celine Boucharlat
La cinquième journée du procès de Nordahl Lelandais s'est tenue ce vendredi 4 février, à la cour d'assises de Grenoble (Isère). Voici ce qu'il faut retenir.


Cette cinquième journée du procès de Nordahl Lelandais se concentrait principalement sur les faits qui lui sont reprochés. L'accusé a d'abord tenu des propos glaçants, assurant que si son ex-compagne avait répondu à son SMS le soir du drame, la petite Maëlys serait toujours en vie. Il a par ailleurs répondu aux accusations d'agression sexuelle sur la fillette.

Il nie avoir abusé de Maëlys


Nordahl Lelandais a nié toute atteinte sexuelle sur la fillette, campant sur ses déclarations, alors que des interrogations persistent sur ce qui l'a conduit à porter les coups fatals à l'enfant.

"Je sais que la famille De Araujo se demande si j'ai fait ça sur leur fille, je le dis solennellement, je ne l'ai pas fait sur leur fille", a déclaré l'ancien maître-chien de 38 ans.

En revanche, il a de nouveau reconnu avoir agressé sexuellement une filleule. "Je reconnais les faits que j'ai commis sur ma filleule, que j'aime, que j'ai beaucoup aimée", a-t-il ajouté, ajoutant avoir "honte" de ces "faits lâches".

"Je l'ai fait lorsqu'elle dormait parce que je suis incapable de le faire sur une petite fille éveillée", a-t-il ajouté dans cette déclaration faite dans la foulée du témoignage des parents de sa filleule et de la projection des images de l'agression retrouvées sur son téléphone.

Outre l'enlèvement et le meurtre de Maëlys lors d'un mariage en août 2017, Nordahl Lelandais est également jugé pour les agressions sexuelles de deux petites-cousines, sa filleule âgée de 4 ans et une autre de 6 ans, en juillet et août 2017. Les enquêteurs avaient mis la main sur les vidéos de ces agressions tournées par l'accusé.

"Pourquoi il a fait ça ? Est-ce qu'il a déjà fait ça sur d'autres enfants ? (...) Depuis quand a-t-il cette attirance ?", s'est interrogée à la barre la mère de l'une des fillettes. Les faits concernant la deuxième petite-cousine doivent être examinés lundi.