THOMAS HEURTEL DÉBUTE SON AVENTURE AVEC L'ASVEL

Il avait le choix. Depuis sa brouille avec son entraîneur à Barcelone, qui a entraîné sa mise à l'écart puis la rupture de son contrat en Catalogne le 19 janvier, Thomas Heurtel a reçu énormément de propositions. Il a finalement choisi de rejoindre l'Asvel (avec qui il s'était engagé en 2009 mais dont il n'avait jamais porté le maillot) pour terminer la saison. En précisant tout de suite qu'il ne restera pas en France la saison prochaine.



"C'était la meilleure option pour ma famille et pour moi. Je veux rester en forme, j'ai discuté avec TJ Parker (entraîneur) et Tony Parker (le président), qui m'ont convaincu. Je suis arrivé samedi, donc je ne suis pas à 100% mais j'ai hâte de jouer", assure celui qui a besoin de garder le rythme pour disputer les Jeux Olympiques de Tokyo avec l'équipe de France cet été.


Le meneur de jeu aux 77 sélections en équipe de France, avec qui il a décroché le titre de champion d'Europe en 2013 et la 3e place aux Championnats du Monde en 2014, veut enfin décrocher un titre de champion. Malgré une carrière passée dans quelques-uns des plus grands clubs européens (Vitoria, Efes Istanbul et Barcelone), l'un des meilleurs passeurs de l'Euroligue de la dernière décennie n'a jamais été sacré champion.

"Finalement, j'ai le même objectif que le club, à savoir remporter le championnat mais aussi la Coupe de France", note celui qui ne pourra pas jouer les 6 derniers matchs d'Euroligue avec l'Asvel, puisqu'il s'est engagé après la date limite de qualification.

Avec l'international Antoine Diot, les Américains Norris Cole et Derrick Walton Junior, le jeune talent Matthew Strazel et désormais Thomas Heurtel, l'Asvel semble suréquipée au poste de meneur. Même si le calendrier, démentiel jusqu'au mois de juin avec une trentaine de matchs au programme, devrait permettre à chacun de bénéficier d'un temps de jeu nécessaire pour s'exprimer.