Cela passe forcément par des victoires contre des équipes a priori plus faibles ; mais l'accroc du jour de l'An face à Clermont-Ferrand a montré qu'il n'y avait pas de match facile. À Nantes, mercredi soir, l'OL devra pourtant s'imposer pour regagner du crédit.
La parole aux leaders
Après s'être appuyé sur ses jeunes (Cherki, Barcola, Kumbedi...) lors des trois derniers matchs, Laurent Blanc espère maintenant voir ses cadres reprendre les rênes.
Ce que doivent amener les leaders ? Leur qualité de gagneur, un état d'esprit irréprochable et surtout des compétences mises à disposition du collectif, de l'équipe.
Sur la pelouse des Canaris, 14es, Lyon espère s'appuyer sur le retour en forme de ses leaders Corentin Tolisso et Nicolas Tagliafico, en plus d'Alexandre Lacazette, et en attendant, peut-être, les débuts de Dejan Lovren. Corentin Tolisso, pas encore à 100%, espère tenir sa place, après avoir enchaîné les blessures.
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Nicolas Tagliafico, de retour après son aventure qatarie et son mariage, aura aussi un rôle à jouer, avec ce nouveau statut de champion du monde. Son entraîneur compte beaucoup sur lui :
Nico ne fait pas tout bien. Mais quand il défend, il défend à fond, et quand il attaque, il attaque à fond ! Et c'est un défenseur dans l'âme. Il faut jouer avec ses qualités, son état d'esprit. Quand il ne joue pas, on s'aperçoit de son absence et c'est quand même bon signe. Il fallait qu'il digère tout ça, ça mettra un peu de temps, mais il est prêt, et on peut compter sur lui. Je n'aime pas trop ce terme, mais c'est un "bon guerrier".
Malgré la présence sur le banc adverse de l'un des plus proches amis de Laurent Blanc, Antoine Kombouaré ("ça ne s'explique pas, ça tilte, et c'est devenu un très grand ami", dit le coach lyonnais à propos de son homologue nantais), l'heure n'est plus aux cadeaux pour l'OL...
