L'OL DOMINE DIJON (4-1) ET RÉUSSIT SON DÉBUT DE SAISON

L'OL s'est (un peu) fait peur. D'abord, le début de match a ressemblé aux mauvaises soirées de la saison dernière (et de bien d'autres auparavant) : l'OL s'installe dans la moitié de terrain adverse, sans concrétiser et encaisse l'ouverture du score, signée Aurélien Scheidler (14'). Mais les Lyonnais ont été trop dominateurs, face à des Dijonnais trop faibles. Memphis est entré en action et l'OL a inscrit 3 buts juste avant la mi-temps (Memphis 39', Lautoa contre son camp 45' et Memphis 46'), puis un 4e en seconde période (Memphis, 66'), donnant au score (4-1) un reflet logique de la différence entre les deux équipes.




Bruno Guimaraes. Son duo avec Maxence Caqueret, encore une fois excellent, a permis à l'OL de contrôler le match. En difficulté face à la Juventus Turin, Manchester City et au Bayern Munich en Ligue des Champions, trois matchs lors desquels il avait souffert et affiché certaines lacunes dans le domaine athlétique (contrairement à Caqueret), le Brésilien a nettement élevé son niveau face à Dijon. Et ce n'est pas un hasard.

Lorsque l'OL domine le match et obtient la possession du ballon, sa vision du jeu, sa clairvoyance et sa technique individuelle permettent de dicter le tempo et de trouver des décalages. Et comme par magie, il retrouve ses jambes pour courir aux quatre coins du terrain. Très précieux.


Maxwel Cornet. Certes, c'est lui qui a provoqué le penalty de l'égalisation en fin de première période. Mais l'Ivoirien, toujours aussi généreux, a fait preuve d'un déchet bien trop important. En première période, Dijon l'a laissé systématiquement libre dans son couloir, mais Maxwel Cornet n'a réussi aucun centre réellement dangereux.

Une prestation qui confirme que lorsque l'OL est dominé et doit contre-attaquer (comme en Ligue des Champions), l'Ivoirien est un excellent piston. Mais lorsque les Lyonnais dominent et ont besoin de créativité et de justesse technique, Maxwel Cornet affiche trop de faiblesse. L'inverse de Bruno Guimaraes, en somme.


Le réveil de Memphis. Quasiment transparent dans le jeu en première période, Memphis s'est réveillé juste avant la mi-temps, en étant impliqué sur les trois buts de l'OL : il transforme le penalty, puis réussit une action de classe avant que son centre ne soit dévié dans son but par un Dijonnais, avant de marquer un deuxième but personnel.

En seconde période, Memphis a inscrit un nouveau penalty, lui permettant d'être impliqué sur 4 buts lyonnais, dont trois marqués. Il pouvait ensuite sortir à 20 minutes de la fin du match, sous l'ovation méritée des 5.000 spectateurs.