"La Coupe de France est un bel objectif", affirme-t-il. "Il faut qu'on croque dedans à pleines dents. Quand on s'inscrit dans une compétition, c'est pour essayer de la gagner. La Coupe de France, c'est du one shot. Donc on rêve d'une finale à Bercy et d'avoir des cars et des trains de supporters de la JL Bourg qui montent à Paris et faire une vraie fête du basket là-bas. C'est donc l'occasion de la jouer à fond en espérant que le public burgien sera présent derrière nous dans notre parcours. Si la finale est au mois de mai prochain, il faut commencer à regarder haut si on veut l'accrocher".
"Il ne faudra pas de pêcher d'orgueil"
Mais avant prétendre une victoire en Coupe de France, il y a des obstacles à franchir. Le premier à se présenter devant les Aindinois pour leur entrée en lice en 32e de finale est Toulouse. Une équipe pensionnaire de Nationale 1, l'équivalent de la troisième division, qui a battu Angers (Pro B) au tour précédent 98-91. Julien Desbottes ne veut surtout pas sous-estimer les Toulousains. "Les matches de Coupe de France sont toujours des pièges, quel que soit le sport", explique-t-il. "Face à cette équipe de Toulouse, il ne faudra pas de pêcher d'orgueil. Il faudra rester sérieux et considérer cette rencontre comme un match qui peut nous projeter en 16e de finale".
En championnat, les Bressans ont gagné leurs deux premiers matches avant de s'incliner lourdement ce samedi 1er octobre 102 à 84 sur le parquet de l'Astoballe contre l'ASVEL lors de la 3e journée. La JL Bourg espère une victoire face à Toulouse en Coupe de France pour essayer de se relancer dans une dynamique de victoire.
