Des entraînements à l'aube
Ce dimanche 31 janvier, les joueurs de Mozac reçoivent le FC Villefranche Beaujolais. Les Puydomois jouent en régionale 3, alors que leurs adversaires évoluent en Nationale 1. Soit 5 divisions d'écart. Et à cet écart de niveau, une autre difficulté s'ajoute : les conditions d'entraînements.
Si les joueurs de Villefranche Beaujolais vivent du foot et s'entraînent en journée, les joueurs amateurs se retrouvent habituellement le soir, après les journées de travail de chacun. Mais ce n'est pas possible actuellement. "Depuis le mois de décembre, nos entraînements se faisaient en distanciel, explique l'entraîneur de Mozac, Julien Garcia. Là, notre fédération nous autorise à reprendre les entraînements normaux, sans nous donner l'autorisation de le faire après le couvre-feu".
Les joueurs de Mozac ont donc décidé de se retrouver sur le terrain à 6h15 et de s'entraîner jusqu'à 7h45. Une première séance a eu lieu ce lundi 25 janvier et deux autres sont prévues dans la semaine. "Mais certains joueurs ne peuvent pas être présents parce qu'ils travaillent, d'autres sont libérés plus tôt pour les mêmes raisons" explique Julien Garcia.
Jouer ou déclarer forfait
Dans ces conditions, la question du forfait s'est posée au sein du club. "Mais les joueurs ont envie de jouer ce match et ça se comprend" tempère leur entraîneur.
La rencontre aura donc bien lieu ce dimanche 31 janvier à 14 heures. Mais elle se jouera à huis-clos, sans aucune recette donc pour le club de Mozac. Il a aussi fallu trouver du personnel médical pour réaliser les tests PCR demandés aux joueurs et assurer la présence d'un médecin pendant le match.
Autant de conditions qui ont poussé le club de Dompierre-sur-Besbre (Allier) à renoncer à jouer contre Andrézieux.