"Je suis toujours partie du principe que si on s'entend bien avec son partenaire en dehors du terrain, on construit des affinités qui sont transposables sur le terrain. On travaille beaucoup avec des psychologues du sport des préparateurs mentaux, qui nous font beaucoup parler, nous obligent à communiquer, à nous faire réagir sur différentes situations. Le travail de groupe est très efficace", détaille Léa Palermo, qui défend les couleurs du Badminton Club de Lyon (Bacly) depuis 2 ans.
Outsider en double mixte et double dame
Même si le niveau du badminton européen est élevé, celle qui s'entraîne à l'INSEP (Paris) depuis 6 ans espère frapper fort. A 24 ans, elle rêve d'une première médaille internationale. "Pour la France, pour mon club et pour ma famille, ce serait fantastique, mais on sait que c'est compliqué, parce que les meilleures paires mondiales sont européennes. Dans ce genre de compétition, il faut maîtriser le stress et ses nerfs. On est préparé à ça, alors on espère être les outsiders qui créent la surprise".
L'autre Lyonnaise spécialiste du badminton, Delphine Lansac, ne participe pas aux Championnats d'Europe.