SÉLECTIONNEZ VOTRE VILLE

Rhône
  • Lyon
  • Tarare
Loire / Haute-Loire
  • Saint-Étienne
  • Roanne
  • Le-Puy-en-Velay
  • Yssingeaux
Puy de Dôme / Allier
  • Clermont-Ferrand
  • Vichy
Ain / Saône-et-Loire
  • Bourg-en-Bresse
  • Mâcon
  • Valserhône
Ardèche
  • Aubenas
Isère / Savoie
  • Vienne
  • Grenoble
  • Chambery
  • Annecy

Cliquer pour télécharger
l'application Radio Scoop

[INTERVIEW] THE FAIM EN INTERVIEW POUR RADIO SCOOP !

Jeudi 2 Juin - 19:00

Interview


The Faim en interview pour Radio SCOOP - © Lola Montoroi-Maroni
Ce mercredi 1er juin, le groupe The Faim était de passage à Lyon pour un concert événement au Ninkasi de Gerland ! Avant de monter sur scène, retrouver leur public, Josh et Linden ont accordé une interview à Radio SCOOP, pour parler de leur retour, de leur nouvel album "Talk Talk" ou encore de leur venue en France.


Radio SCOOP : Comment vous sentez-vous de repartir en tournée deux ans et demi après la pandémie ?

Linden : Ça fait vraiment du bien de repartir en tournée. Pendant deux ans et demi, nous n'avons pas pu voyager et faire des concerts. Là, nous avons repris en avril, nous avons passé 2 semaines en Angleterre et en Allemagne, puis nous terminons par la France. C'est vraiment super de pouvoir voyager de nouveau, nous passons que des bons moments. Nous sommes très heureux de remonter sur scène, surtout en France.
Josh : C'est juste magique de pouvoir rejouer en live et retrouver notre public en vrai.

Ce n'est pas trop dur d'être loin de chez vous et de votre famille ?

L : J'étais coincé à Perth pendant presque deux ans et demi, j'ai donc pu profiter de mes proches. Nous avons des amis et des membres de notre famille qui sont revenus à Perth pendant le confinement et c'était super, mais nous sommes tellement heureux de pouvoir repartir en tournée, surtout en Europe et en France.
J : Je veux vivre en France, j'adore ce pays.

"Au départ, nous voulions nous appeler The Fame"



Comment votre groupe a-t-il évolué depuis 2019 ?

L : La plus grosse évolution est que nous avons commencé à faire plus de choses pour nous-même. Nous avons aussi plus le contrôle sur l'écriture de nos morceaux car nous sommes devenus un peu plus matures. Nous sommes le même groupe qu'en 2019, mais nous avons aujourd'hui des perspectives différentes, comme nous avons passé du temps loin de notre public et de la scène.

Quel effet ça vous fait d'être de retour en France ?

J : C'est incroyable ! Nous sommes toujours très bien accueillis, par des personnes adorables. C'est une vraie bénédiction pour nous, qui venons de Perth, de pouvoir partir à l'étranger et jouer pour notre public français. Je pense qu'on ne s'y habituera jamais. Plus le temps passe et plus nous nous sentons reconnaissants auprès des personnes qui écoutent notre musique et viennent à nos concerts.

Qu'aimez-vous le plus dans ce pays ?

L : C'est dur de choisir, mais j'aime énormément la langue. J'essaie de l'apprendre, c'est très difficile, mais j'apprécie le challenge. J'aime aussi beaucoup la campagne française. Vous avez les montages, les plages, des petites villes... il y a énormément de choses à aimer.
J : Je suis d'accord, mais il y a aussi l'architecture, l'Histoire et l'art. Il y a beaucoup d'amour pour l'art ici, comme la littérature et les musées. Je suis allé au musée et c'était incroyable. Il y a de l'art partout en France, c'est vraiment un endroit magique.

Pourquoi avoir choisi un mot français pour votre nom de groupe ?

J : Nous ne l'avons pas vraiment fait de manière intentionnelle. Au départ, nous voulions nous appeler The Fame, comme la célébrité, mais nous n'aimions pas car cela nous ne semblait pas ingénieux et cela ne se rapprochait pas vraiment de notre identité. Nous sommes ensuite partis sur The Faim, mais au début, nous ne savions pas que cela signifiait la "faim" en Français. Cela se rapprochait plus de nous et de notre amour pour la musique. Avant tout ça, nous avions choisi plein d'autres noms qui étaient horribles, comme "Acting Avenue".

"Notre nouvel album représente une étape plus mature de notre vie"



Que pouvez-vous nous dire sur votre deuxième album "Talk Talk", qui sort le 08/07/2022 ?
L : Il représente une étape plus mature de notre vie, au niveau de l'écriture des morceaux, mais aussi de l'instru. Il y a plus de cohésion musicale que par rapport à notre premier album "State of Mind". Il est assez différent.

A-t-il été plus dur à travailler que le premier "State of Mind" ?

J : Oui, cela a été plus difficile. Nous avons travaillé plus rapidement sur le premier album, entre nos tournées, nous étions un peu dans le rush. Même si là, nous avons eu du temps, il était compliqué pour nous de trouver notre identité musicale et notre univers en terme de production. Cela ne s'est pas fait tout de suite, surtout qu'il a fallu jongler avec nos histoires personnelles, notamment à cause de la pandémie. Tout le monde traversait un moment compliqué, nous avons dû faire avec cette situation, mais sans tous ces challenges, nous n'en serions peut-être pas là aujourd'hui.

Avez-vous peur que cet album fonctionne moins bien que le premier ?

L : Je dirais que nous ressentons plutôt de l'impatience. Nous avons hâte de le sortir et nous sommes heureux d'avoir réussi à la terminer car ça n'était pas facile avec la pandémie et tout ce qu'il s'est passé pendant 2 ans et demi. Nous avions peur de ne jamais le finir. Nous espérons qu'il va plaire au plus grand nombre.

"Nous sommes de retour avec beaucoup d'amour"



Comment avez-vous vécu le succès de vos singles "Summer is a Curse" et "Humans" ?

J : Le plus important pour nous était que des personnes viennent à nos concerts et se sentent connectés avec notre musique. Même aujourd'hui, nous ne pensions pas pouvoir jouer dans des festivals. Le succès est un grand mot car nous ne nous roulons pas en Lamborghini, nous n'avons pas de yachts. Nous sommes des personnes tout ce qu'il y a de plus normales, nous aimons sincèrement la musique. Nous espérons que notre deuxième album fonctionnera tout autant que le premier. Nous sommes de retour avec beaucoup d'amour. Avant, nous n'avions pas le temps de réfléchir à tout ça, nous étions trop occupés.

Vous êtes amis et vous travailler ensemble, ce n'est pas trop dur de mélanger les deux parties ?

L : Nous ne sommes pas amis (rires).
J : On se déteste (rires). Nous ne sommes pas de simples amis, notre relation est plus profonde que ça. Nous sommes comme un peu mariés, sans la bague. Nous sommes tout le temps ensemble, nous dépendons l'un des autres et nous avons beaucoup d'amour les uns pour les autres. Nous avons quand même 4 personnalités différentes, mais nous nous aimons énormément. Il est rare que nous nous disputions surtout que nous avons tous grandi avec des frères et sœurs.

On vous compare parfois à Imagine Dragons et Fall Out Boy. Ces deux groupes font-ils partie de vos inspirations musicales ?

J : Pas vraiment même si ce sont des groupes que nous apprécions et que nous écoutons. Nous avons des goûts musicaux assez différents. Nous ne nous inspirons pas forcément d'eux, mais c'est cool que des personnes fassent la comparaison

Interview exclusive Radio SCOOP réalisée par Lola Montoroi-Maroni



<