"L'idée est de systématiser les verbalisations"
"Nous n'allons pas éradiquer le problème du jour au lendemain, j'en ai conscience. Mais l'idée est de systématiser les verbalisations pour essayer d'endiguer ce phénomène", déclare le maire LR de Valence, Nicolas Daragon, cité dans un communiqué.
"J'ose espérer que le dispositif de dissuasion que nous mettons en place sera donc particulièrement efficace", ajoute-t-il.
La municipalité précise que "le dispositif de vidéo-verbalisation permet d'utiliser les caméras pour relever et verbaliser les infractions au Code de la route". "Concernant les achats d'actes sexuels : la procédure est transmise par la ville au procureur de la République", ajoute-t-elle.
Interrogé par l'AFP, le procureur de Valence Alex Perrin a précisé que les procédures envers les clients de prostituées sur son ressort n'avaient "pas été établies par le biais" de la vidéo-verbalisation.
94 procédures ont déjà été dressées
Les clients d'actes sexuels tarifés encourent une "contravention de 5e classe" qui ne donnent pas lieu à "des poursuites pénales au sens strict mais à des rappels à la loi ou à des alternatives aux poursuites", a également indiqué M. Perrin.
Le maire a précisé à l'AFP que "depuis début 2018, 94 procédures ont déjà été dressées à l'encontre de clients des travailleurs du sexe sur le site de l'Epervière et plus de 150 verbalisations pour non-respect du code de la route ont été adressées aux contrevenants".
"Ces panneaux rappellent le risque encouru, c'est le droit, même si le procureur ne poursuit pas systématiquement, le prochain peut avoir une politique pénale différente", a-t-il poursuivi.
(AFP)