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[VIDÉO] UNE CENTAINE D'ARBRES ABATTUS AU PARC DE PARILLY

Lundi 4 Juillet - 15:40

Actualité


Les tilleuls de l'allée charretière au parc de Parilly. - © Léa Duperrin / Radio Scoop
C'est un champignon, particulièrement difficile à repérer, qui est à l'origine de cette décision radicale. Dans les profondeurs, il s'en prend aux arbres affaiblis par les conséquences du réchauffement climatique. Plusieurs chutes récentes ont amené les équipes du parc à agir plus vite que prévu.


C'est une allée ombragée, à l'entrée du parc de Parilly. Une centaine de tilleuls argentés y ont été plantés dans les années 1960. Mais voilà que depuis quelques années, certains arbres chutent, sans explication ni signes avant coureurs. Huit tilleuls argentés sont tombés en quatre ans. L'année dernière, un enfant avait été légèrement blessé par la chute d'un arbre. C'est suite à cet incident que le champignon a finalement été détecté, après des analyses plus poussées.

Des arbres affaiblis par le changement climatique


Pour l'heure, la présence du champignon tueur de tilleuls n'a été confirmée que dans le parc de Parilly.

"C'est une allée avec une seule espèce, ce qui présente un problème : quand un arbre a un défaut, tous les autres l'ont aussi", explique Pierre Athanaze, vice-président à la Métropole chargé de l'environnement et de la prévention des risques. "Ces arbres ont été affaiblis par les sécheresses à répétition, mais aussi par la canicule. C'est ce qui facilite l'installation du parasite."

Le manque d'eau et les fortes chaleurs empêchent ainsi les arbres d'être aussi résistants qu'ils sont supposés être, en théorie. Et même si les tilleuls du parc ne sont probablement pas tous touchés par le champignon, il ne faut prendre aucun risque poursuit l'élu. "On est sûr qu'il y en a au moins 38 de concernés, sûrement plus en réalité. Je préfère annoncer que je plante des arbres mais là, il y a un enjeu de sécurité."



Varier les espèces pour limiter les risques


Que planter à la place ? Difficile à dire... Car tout dépend du climat que nous aurons dans trente ans. "On nous avait prédit un climat méditerranéen, finalement ce n'est pas tout à fait le cas. On a des gelée tardives, des périodes de fortes pluies... Avec aussi une chaleur plus importante", ajoute Pierre Athanaze.

À la place des 126 arbres qui seront abattus sur l'allée charretière, l'élu et les experts responsables du site envisagent plutôt de mélanger les espèces. Du local, de l'exotique, des vieux arbres et des plus jeunes, plutôt que d'avoir un seul type d'arbre sur une allée. Ce qui permettrait de ne pas avoir à tout enlever en cas de problème.

L'objectif est de planter 250 arbres mais aussi 2.000 arbustes à partir de l'automne prochain, avec une attention particulière portée à la période de pollinisation des espèces pour les insectes. Le budget total est estimé à 138.000 euros, dont 85.000 euros pour l'achat des futurs arbres.