Une journée d'action est prévue à l'appel de plusieurs syndicats pour le pouvoir d'achat et la sauvegarde des services publics notamment, mais dans l'enseignement, c'est la loi Blanquer qui fait grincer des dents.
Une remise en cause de l'école maternelle ?
La réforme dite "de l'école de la confiance" prévoit notamment :
- la possibilité de créer des établissements des savoirs fondamentaux : des fusions entre des écoles et des collèges. La direction irait au chef d'établissement du collège, supprimant les postes de Directeur d'école. Le syndicat dénonce aussi un pas supplémentaire vers un statut unique d'enseignants polyvalents premier et second degrés, en contradiction avec les statuts particuliers des enseignants.
- une Formation Initiale étriquée permettant surtout l'utilisation des étudiants dans les classes dès la L2.
- l'obligation des collectivités de participer aux dépenses des Maternelles Privées sous contrat pour un montant estimé à 150 millions d'euros.
- la "remise en cause de l'école maternelle publique": un amendement prévoit de transférer les missions relevant de l'école maternelle publique à des jardins d‘enfants municipaux, intercommunaux ou gérés par des associations privées.