"On ne jugeait pas du travail, on n'avait pas autorité sur les salariés. On était uniquement payeurs, c'est tout", avait-il expliqué aux enquêteurs de l'office anticorruption à Nanterre le 9 juillet.
Au total, les juges du pôle financier du tribunal de Paris ont convoqué une quinzaine de personnes, dont des eurodéputés et des cadres du parti, en vue de leur mise en examen.
Michel Mercier, 72 ans, est mis en cause depuis 2017 dans une autre affaire d'emploi présumé fictif, concernant cette fois l'emploi de l'une de ses filles et de son épouse. L'enquête préliminaire est toujours aux mains du parquet national financier (PNF).