Le trafic avait été démantelé dans un quartier de Villefranche-sur-Saône le 29 mars 2019 après plusieurs mois d'enquête.
"Les principaux suspects apparaissaient en lien étroit avec un membre de leur famille implanté à Montpellier, suspecté d'être à la tête du réseau, et faisant l'objet d'un mandat d'arrêt européen suite à une condamnation prononcée par le tribunal judiciaire de Grasse (Alpes-Maritimes) en juin 2017", précise la DDSP.
Il avait volontairement foncé sur une policière
Des perquisitions dans le Rhône et à Montpellier avaient permis la saisie de 506 kilos de résine de cannabis, d'une somme de 281.500 euros en espèces et de trois armes de poing de gros calibre.
Huit suspects avaient été mis en examen par le juge d'instruction du tribunal judiciaire de Villefranche-sur-Saône et sept écroués.
Mais le principal suspect avait réussi à prendre la fuite en voiture, percutant alors volontairement deux véhicules de police et blessant grièvement une fonctionnaire de la brigade de stupéfiants lyonnaise - à pied - en lui fonçant dessus. Des poursuites pour tentative d'homicide avaient été jointes à la procédure ouverte pour trafic de drogue.
Le juge d'instruction délivrait alors un mandat d'arrêt européen, assorti d'une notice rouge Interpol invitant tout État membre de l'organisation policière internationale à arrêter le fuyard, susceptible de s'être rendu en Afrique du nord selon des investigations. Information confirmée récemment par les enquêteurs, qui a conduit à son arrestation.