Mais cette course ne fait pas que des heureux. Quatre associations de protection de l'environnement de Haute-Loire viennent de signer un courrier commun au préfet du département, regrettant de ne pas être associées à l'organisation de l'événement.
"Six jours d'enfer pour la nature"
Elles souhaitaient notamment participer à l'élaboration des parcours sur lesquels les motos vont s'affronter, s'inquiétant des conséquences sur la nature et les animaux en Haute-Loire. Un département qui compte plusieurs espaces naturels protégés.
"C'est six jours d'enfer pour la nature. Au moment du réchauffement climatique, de la flambée des prix des carburants et où on a le plus besoin d'avoir des zones naturelles protégées, on peut se demander si ce type d'événement est encore pertinent", s'interroge Simon Burner, directeur de l'association SOS Loire Vivante. "Des enduros de grande ampleur, oui, mais pas dans les milieux protégés", ajoute-t-il.
À noter que la Ligue de Protection des Oiseaux, France Nature Environnement 43 et Mountain Wilderness France sont les trois autres associations mobilisées dans ce dossier.