Plus généralement, le syndicat entend alerter sur la situation des prisons en Auvergne-Rhône-Alpes. En cause : le manque d'effectif pour faire face à la surpopulation carcérale.
"Notre région pénitentiaire est délaissée depuis trop longtemps"
"Toujours plus de détenus, toujours moins de personnels, forcément, la sécurité est compromise, confie l'union régionale. Maintenir les équilibres dans ce contexte, relève du miracle !"
À Saint-Quentin-Fallavier notamment, une trentaine de détenus dorment avec des matelas au sol. Les agents multiplient les heures supplémentaires, plus de 70 en moyenne, plus de 100 pour certains. "Malgré cela, de nombreux postes de sécurité ne sont plus tenus, les cadres locaux restants suppléent comme ils peuvent la pénurie", ajoute le syndicat.
L'Ufap Unsa Justice estime que "notre région pénitentiaire est délaissée depuis trop longtemps par nos autorités sur la question des effectifs. Difficile de croire que nous serions en mesure de faire face à la survenue d'un incident majeur".