Surcharge de travail et manque de sommeil
35,1% des agriculteurs apparaissent en risque de "burn-out",
En cause : une surcharge de travail : 9% des agriculteurs qui ont répondu à l'étude travaillent moins de 40 heures, 77% sont à 50 heures, et
21% dépassent 70 heure
De plus, les agriculteurs rognent sur leur temps de sommeil et dorment moins pour travailler plus : seulement entre 6H20 et 6H30 par nuit, c'est en moyenne 150 à 200 heures de sommeil en moins à la fin de l'année par rapport à la moyenne française.
Le sentiment de ne pas avoir son destin en main
Dernier point qui explique ce risque accentué de burn-out : l'évolution des marchés. Si l'agriculteur est sur un marché mondialisé, qu'il ne peut pas négocier les prix, il a l'impression de ne plus maîtriser son destin.
En tant que travailleurs indépendants, ils engagent leur patrimoine propre pour pouvoir travailler. En cas de faillite, ils ont alors la sensation de liquider l'entreprise familiale.
En France, deux agriculteurs se suicident tous les jours, selon les chiffres de la Mutualité sociale agricole parus à l'été 2019.