Mais selon la CGT, si le nombre de piscines ouvertes a doublé, le nombre de personnels est resté le même. Le syndicat dénonce "une situation de plus en plus invivable".
"Les agents sont épuisés"
Si le début des vacances restait calme, la fréquentation des piscines a fortement augmenté avec les épisodes de canicule. "On tourne normalement avec 50% du personnel. Mais on sait que le covid est reparti, et toute une équipe à l'hygiène s'est retrouvée en sous-effectif. Ça a un gros impact sur le travail, les agents sont épuisés, ils n'en peuvent plus", explique Annick Morel, déléguée CGT à Saint-Étienne.
Autre problème, les contrats saisonniers : "Les CDD font bien plus d'heures que la normale. Ils peuvent se trouver à + 30 heures et il va falloir qu'ils récupèrent leurs heures, donc ça va être encore un impact sur les effectifs", ajoute-t-elle.
Menace de grève pour le samedi 23 juillet
La CGT réclame une nouvelle entrevue avec la mairie et d'obtenir :
- des effectifs supplémentaires
- le respect des temps de repos compensateurs
- le respect du temps de travail normal
Selon le syndicat, une première réunion s'est tenue la semaine dernière. Si une prime de mobilité a été accordée aux agents qui doivent se déplacer plus souvent entre les quatre piscines ouvertes, le reste des revendications n'a pour l'instant pas été accepté.
La CGT menace d'un appel à la grève pour le samedi 23 juillet si elle n'est pas entendue.
La Ville répond
Sollicitée sur cette menace de grève, la ville de Saint-Etienne a rappelé qu'en plus des 100 agents municipaux, 26 personnes supplémentaires (16 maîtres nageurs et 12 agents d'entretien saisonniers) ont été recrutées pour la période d'été.
Les agents d'hygiène sont aussi épaulés par une entreprise locale (Tremplin 42) depuis ce début de semaine grâce à des personnes en intention professionnelle.