Parmi les raisons évoquées, les "frais divers" dont doivent s'acquitter les taxis et dont sont exonérés les chauffeurs Uber comme "l'autorisation de place de stationnement qui coûte à Saint-Étienne 75.000 €". Le prix de la course minimum, 7,10 € dans la cité stéphanoise, est aussi un frein pour les taxis, alors que "Uber peut n'a pas de montant ni minimal, ni maximal, pour une course", indique le président du syndicat.
"Pendant 6 à 8 mois, tout est rose, mais après..."
Mais si les taxis stéphanois s'inquiètent de l'arrivée d'une quinzaine de chauffeurs Uber, ils tiennent aussi à prévenir les usagers des prix pratiqués par la firme américaine. "On a bien vu dans les autres villes où Uber s'est installé comment ça c'est passé. Pendant 6 à 8 mois, tout est beau, tout est rose, on commence avec des prix très bas, et puis les prix sont tirés ensuite par le haut", raconte le chauffeur.
Il prend l'exemple de la capitale, où "il arrive, aujourd'hui à certains moments, de trouver des Uber plus chers que des taxis". "Uber va faire beaucoup de publicité pendant un moment, et puis au bout de quelques temps les gens se font avoir puisqu'ils se rendent compte que le VTC est plus cher que le taxi", accrédite-t-il.