Semaine de partiels… en présentiel
À Saint-Étienne, sur les 20.000 étudiants de l'Université Jean-Monnet (UJM), quelques milliers sont concernés. Certains ont déjà passé leurs examens en décembre, pour d'autres, c'est le contrôle continu qui prime cette année.
Pour les filières qui vont devoir plancher cette semaine ou la suivante, le gouvernement a souhaité voir les examens se dérouler en présentiel. L'UJM encourage donc ses étudiants à se faire tester avant les épreuves.
"Au moment des examens, nous pensons à bien mettre en place les gestes barrières. Par ailleurs, nous proposerons aux étudiants positifs au Covid-19 de ne pas se rendre à cette session, mais de venir à des épreuves de substitution que nous organiserons dans 15 jours ou trois semaines", explique Florent Pigeon, le président de l'université stéphanoise.
Des masques FFP2 pour les plus vulnérables
"Concernant les cas contacts, nous avons des directives claires. Celui qui a un schéma vaccinal complet, on suppose qu'il n'y a pas de problème, il peut venir faire son examen. Sauf si le cas contact a un problème de santé, par exemple quelqu'un d'immunodépressif, là, avec une attestation de son médecin, il pourra bénéficier de la session de substitution", poursuit Florent Pigeon.
Le risque qui existe, c'est qu'un étudiant positif vienne malgré tout passer son partiel au milieu de ses camarades. "Cela ne m'inquiète pas forcément, mais c'est quelque chose qui nous préoccupe. On met tout en place pour que quelqu'un de possiblement positif ne se présente pas comme si de rien n'était dans une salle d'examen, qui par principe restera confinée pendant quelques heures. La session de substitution est là pour ça. Il faut être responsable".
L'UJM a d'ailleurs décidé ce lundi de muscler son dispositif face au regain de l'épidémie. "La décision a été prise de distribuer des masques FFP2 dans nos facultés pour les étudiants les plus vulnérables, puisque ce sont les préconisations du corps médical. Et nous avons également fait intervenir des techniciens pour la gestion du renouvellement d'air dans les salles. Nous essayons vraiment de nous adapter", conclut le président de l'université stéphanoise.