Mais ce n'est pas si simple, puisque Yves Scanu, membre de l'association Agir ensemble, s'est élevé contre cette annonce. Selon lui, il ne s'agit pas d'un label mais d'une simple inscription de Saint-Étienne dans un groupement de villes à l'international, pour échanger leurs expériences sur cette thématique.
Une ville inclusive...
Finalement, la question demeure : Saint-Étienne est-elle bien une ville inclusive ? "Clairement oui", assure Maxime Périmoni, le président de l'association Triangle Rose, qui milite pour les droits LGBT. Il ajoute : "Sur le territoire stéphanois, il y a sept associations LGBT. Cela montre qu'il y a une certaine diversité."
Maxime Périmoni rappelle également que la première "Pride" s'est déroulée l'année dernière. "On voit également qu'il y a des améliorations dans le cadre de nos interventions scolaires. Les enfants sont de plus en plus tolérants et renseignés sur le sujet."
...qui peut encore mieux faire
Il y a néanmoins une ombre au tableau : "Ce qui manque surtout, c'est la notion d'accueil. On est en retard sur les structures qui permettent d'accueillir les enfants qui seraient rejetés par leurs parents", conclut le président de l'association.
Nous avons contacté à plusieurs reprises, SOS Racisme 42, mais nous n'avons pas eu de retour.
