Il s'agit de la société AVRM, dans le quartier de la Girardière, dont l'activité monte crescendo. Au point que les habitants ont décidé de monter un collectif pour faire entendre leur colère.
"Vous êtes déjà passés à côté d'un chantier avec un marteau-piqueur. Là, c'est fois 50, fois 100, assure Nicole Vernet, qui habite juste en face de l'entreprise. Il y a des pics d'activité, le bruit surgit d'une manière inopinée et il est surtout insupportable à partir de la belle saison".
Cette riveraine dénonce également "des émissions de poussière et les passages répétés de camions".
Une maison qui "n'a plus de valeur"
Cette mobilisation intervient alors qu'une b]enquête publique est en cours jusqu'au 11 mars. La société souhaite en effet modifier ses installations. "Elle prévoit en quelques sortes d'abriter les concasseurs, qui sont aujourd'hui à l'air libre. La situation deviendrait alors plus favorable qu'actuellement", explique la mairie de Saint-Étienne, commune sur laquelle est implantée la société.
En tout cas, "il n'est pas question que l'entreprise augmente son volume", assure Nicole Vernet. "Ce qu'on veut, c'est qu'elle arrête, parce qu'elle est venue dégrader notre environnement. Pour le premier impacté, qui habite à 30 mètres de l'usine, sa maison n'a plus de valeur. On a fait réaliser des mesures acoustiques, tout le monde s'en fiche apparemment. Pas nous".
De son côté, Vincent Fazio, le gérant d'AVRM a expliqué à Radio Scoop "n'avoir rien à se reprocher et être complètement aux normes actuellement".
La DREAL (Direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement) aura le dernier mot dans cette affaire.