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Rétro 2021 : ces grands mouvements sociaux qui ont marqué l'année

Vendredi 31 Décembre - 07:00

Actualité


Grève des éboueurs - © @SolidairesRhone
Des affaires très locales, d'autres qui découlent de la crise sanitaire et sociale : l'année 2021 a été rythmée par plusieurs évènements sociaux importants en Auvergne-Rhône-Alpes.


Toute cette semaine, Radio SCOOP revient sur les principaux faits marquants de 2021 dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Après les infos insolites, les grands événements, les affaires judiciaires et les sports féminins et masculins, dernier zoom ce vendredi 31 décembre sur les nombreux évènements sociaux majeurs qui ont marqué l'année.

La crise sanitaire en cause...


Le climat social s'est tendu en 2021 et cela s'est ressenti en région Auvergne-Rhône-Alpes. En cette période de crise sanitaire, de nombreux secteurs ont défilé dans la rue. Le mouvement qui a sans doute fait le plus de bruit est la fronde du monde de la culture. Les intermittents du spectacle ont été omniprésents dans les mouvements sociaux. En 2021, ils ont occupé de nombreux lieux de culture, à l'image de La Tannerie à Bourg-en-Bresse, la Comédie de Clermont-Ferrand, l'opéra de Lyon ou encore le FIL de Saint-Étienne.

Les Altiligériens ont fait front


En Haute-Loire, ce sont les opposants au projet de contournement de la route nationale 88 qui sont montés au créneau. Un projet qui est toujours en cours à l'heure actuelle.

Les rassemblements se sont aussi multipliés dans le département pour soutenir le jeune malien Madama Diawara. Accueilli en décembre 2018 par un couple altiligérien après avoir traversé la Méditerranée puis les Alpes jusqu'à Briançon, le jeune homme avait été scolarisé puis avait effectué un premier stage chez un couple d'éleveurs qui lui avait proposé un contrat d'apprentissage. Il est aujourd'hui sommé de quitter le territoire français.

La grève de la faim à Givors


Enfin, dans le Rhône, on retiendra cette grève de la faim en début d'année 2021, de deux enseignants du collège Lucie Aubrac à Givors. Une action de 17 jours en tout afin d'obtenir le statut REP+ (réseau d'éducation prioritaire) pour leur établissement, après plusieurs agressions de professeurs.

Sans oublier la grève des livreurs de repas, très mobilisés pendant le couvre-feu. Mais aussi la grogne dans les établissements de soin, à la SNCF, dans l'éducation et l'animation périscolaire.



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