La mère de Fiona lourdement condamnée en appel
En Auvergne, c'est le procès en appel de Cécile Bourgeon et Berkane Maklouf qui a monopolisé l'attention.
Le 11 février, contrairement au premier procès, la mère de la petite Fiona et son compagnon ont écopé de la même peine : 20 ans de réclusion criminelle pour "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner", mais on ne sait toujours pas où se trouve le corps de la petite fille, disparue à Clermont-Ferrand en mai 2013.
6 mois après sa disparition, le corps de la petite Maëlys enfin retrouvé
Le 15 février, Nordhal Lelandais, le meurtrier présumé de la fillette indique aux enquêteurs l'endroit précis où il a déposé le corps de Maëlys, un ravin perdu dans la montagne à la frontière entre l'Isère et la Savoie. Auparavant, il avait reconnu avoir enlevé puis tué accidentellement la fillette, lors d'un mariage à Pont-de-Beauvoisin en Isère.
Nordhal Lelandais est aussi mis en examen dans trois autres affaires : l'assassinat du caporal Arthur Noyer et deux agressions sexuelles sur deux de ses cousines.
Le jeune Marin face à son agresseur
À la cour d'assises des mineurs du Rhône, le témoignage de Marin, tabassé pour avoir défendu un couple qui s'embrassait dans la rue à Lyon, restera comme l'un des moments forts de l'année 2018.
Lors du procès, qui s'est tenu au printemps, le jeune homme a pu dialoguer avec son agresseur. Mineur au moment des faits, celui-ci a été condamné le 5 mai à sept ans et demi de prison ferme. Aucune des parties n'a fait appel.
Marin qui fait partie des 402 personnalités distinguées dans la promotion 2019 de la Légion d'Honneur.
5 ans de prison pour le chauffard qui a tué une petite Aindinoise
Dans l'Ain, l'automobiliste qui avait renversé la petite Laureen en mai 2008 avant de prendre la fuite a été condamné le 12 juillet à cinq ans de prison dont deux avec sursis. Lui-même père de famille, il n'avait été interpellé qu'en 2016 soit huit ans après les faits.
Première condamnation dans la région pour un prêtre pédophile
Dans la Loire, la fin d'année a été marquée par le procès du Père Régis Peyrard, accusé d'agression sexuelle sur un garçon de 11 ans dans les années 90. Le prêtre avait lui-même reconnu une partie des agressions par le passé. D'autres victimes ont témoigné à la barre mais la plupart des faits étaient prescrits.
Le 21 décembre, le prêtre de 85 ans a été condamné à 18 mois de prison dont six mois ferme.
