Ils dénoncent l'inaction de la Ville, de la Métropole et de l'État au sujet de la pollution de l'air à laquelle sont exposés les élèves.
Ces derniers demandent une indemnisation "du fait de l'exposition des enfants à la pollution de l'air et des contraintes qui leur sont imposées à cause du trafic routier". Ils souhaitent aussi obtenir réparation de leur préjudice moral en raison de l'angoisse générée par la situation.
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Lyon : comment protéger les enfants de l'école Michel-Servet ?
C'est le début des vacances scolaires à Lyon....
Les normes européennes et mondiales non respectées ?
En 2022, Greenpeace a installé des capteurs à l'intérieur de l'école Michel Servet pendant plusieurs semaines. Selon l'association, la norme de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) de concentrations moyennes journalières en dioxyde d'azote a été dépassée.
Constat similaire à l'extérieur du bâtiment où une station de mesure a enregistré un dépassement de la norme OMS journalière et de la norme européenne annuelle en dioxyde d'azote.
“La préservation du trafic routier a primé sur le bien-être des enfants, les autorités ayant par exemple décidé de fermer la cour de l'école la plus proche du tunnel de la Croix rousse, plutôt que d'agir sur la cause du problème”, explique Renaud Pierre, le représentant des parents d'élèves.
Après deux ans d'instruction, une audience doit se tenir le vendredi 3 février. Le collectif "La Rue est à Nous Lyon" et Greenpeace organisent donc un rassemblement le même jour, devant le tribunal administratif, à 9h.