"Je n'étais pas moi-même"
Pendant ces trois jours de procès, l'accusé a peu souvent répondu aux questions, et toujours en rejetant la faute sur la victime. Quant à ce terrible 13 août 2017, il dit ne pas se souvenir : "je n'étais pas moi-même" relate Le Progrès.
Vendredi, après la plaidoirie de son avocat, il a présenté ses excuses à la famille de la victime : "je vous demande pardon pour toute la douleur que je vous ai causée. J'ai honte d'être en face de vous, je n'ai pas voulu qu'une chose pareille se passe. Je pense à mon épouse et à mes enfants tous les jours."
25 ans de réclusion criminelle
Pour l'Avocat Général, ce crime a toutes les caractéristiques du féminicide. Il ne croit pas non plus au coup de folie. Pour lui, "l'accusé est dans la rumination". Il n'a pas supporté la séparation et s'est acharné sur sa femme. Il a requis 25 ans de réclusion criminelle et la suppression de l'autorité parentale sur ses quatre enfants.
Les jurés ont suivi les réquisitions.
L'accusé a désormais 10 jours pour faire appel.