La jeune femme se serait introduite sur le site de l'Assurance Maladie pour récupérer des faux identifiants de médecins (entre 200 et 300 selon elle).
Avec le numéro de sécurité sociale des fraudeurs, elle aurait ainsi pu administrer des "doses virtuelles" de vaccins. Ses "clients" recevaient ensuite un mail de confirmation.
De 8 h à 20 h devant son ordinateur
Dans une interview accordée au Progrès, la jeune femme a expliqué que le bouche-à-oreille a rapidement fait ses preuves.
Elle aurait passé 12 heures devant son ordinateur sans pause et a affirmé avoir produit plusieurs milliers de faux pass.
Le juge enquête sur un réseau de faussaires
Relâchée après sa garde à vue en décembre avec une convocation, ce 3 janvier, elle sera présentée devant un juge en région parisienne. Elle sera entendue sur son implication dans un réseau de faussaire, ce qu'elle nie formellement.
Mise à jour
Elle a été mise en examen pour "entente en vue d'un accès frauduleux à un système de traitement automatisé de données à caractère personnel mis en œuvre par l'État, escroquerie, blanchiment aggravé" et placée sous contrôle judiciaire.
►COVID-19
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