Une fois le diagnostic posé, le patient doit passer une IRM cérébrale qui permet de connaître la localisation de la tumeur ainsi que son extension, mais l'examen ne permet pas de juger de l'agressivité de la tumeur. Pour cela, il faut que l'enfant subisse une intervention chirurgicale.
Une machine pour éviter les opérations lourdes
C'est ce qu'aimerait éviter Pierre-Aurélien Beuriat, neurochirurgien pédiatrique à l'hôpital Femme-Mère-Enfant de Lyon (HCL). Pour lui en effet, une intervention sans risque n'existe pas. Cette chirurgie lourde pouvant laisser des séquelles, le médecin a imaginé coupler l'imagerie médicale de type IRM et une nouvelle machine qui donnerait des informations morphologiques comme la forme, la taille et la localisation de la tumeur, ainsi que son degré d'agressivité.
Actuellement "pour arriver à faire ça, il faut absolument opérer les enfants pour prendre un morceau de la tumeur et l'analyser. On ne peut pas faire ça avec des examens d'imagerie. Mais avec cette nouvelle machine, on pense qu'on peut éventuellement y arriver", précise Pierre-Aurélien Beuriat.
Une hypothèse qui reste à vérifier
Le budget total de l'étude s'élève à 55.000 euros. La Fondation des Hospices Civils de Lyon a déjà financé ce projet à hauteur de 27.000 euros. De plus, la campagne de dons lancée par le jeune neurochirurgien sur la plateforme Thellie a récolté un peu plus de 17.000 euros.
Maintenant, il faut confirmer cette hypothèse en pratiquant cet examen radiologique sur une dizaine d'enfants atteints d'une tumeur cérébrale. L'étude va démarrer à Lyon en septembre prochain, avant peut-être d'être élargie au niveau national en fonction des résultats.
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