SÉLECTIONNEZ VOTRE VILLE

Rhône
  • Lyon
  • Tarare
Loire / Haute-Loire
  • Saint-Étienne
  • Roanne
  • Le-Puy-en-Velay
  • Yssingeaux
Puy de Dôme / Allier
  • Clermont-Ferrand
  • Vichy
Ain / Saône-et-Loire
  • Bourg-en-Bresse
  • Mâcon
  • Valserhône
Ardèche
  • Aubenas
Isère / Savoie
  • Vienne
  • Grenoble
  • Chambery
  • Annecy

Cliquer pour télécharger
l'application Radio Scoop

LYON : TARIQ RAMADAN VISÉ PAR UNE NOUVELLE PLAINTE POUR VIOL EN RÉUNION

Dimanche 25 Aout - 11:08

Actualité


Un appel à témoins a été lancé par la police. - © Radio Scoop
L'islamologue suisse Tariq Ramadan est visé par une nouvelle plainte en France, pour un viol en réunion qui se serait produit en 2014 à Lyon, a-t-on appris de source proche du dossier.


Selon des informations de plusieurs médias, cette plainte a été déposée fin mai par "une femme, aujourd'hui âgée d'une cinquantaine d'années, qui travaillait alors comme journaliste radio" et a conduit le parquet de Paris à délivrer un réquisitoire supplétif.

L'intellectuel musulman, qui fut une figure aussi influente que controversée de l'islam européen, est déjà accusé par trois autres femmes en France et une autre en Suisse.

Des faits qui se seraient produits à Lyon


Dans cette nouvelle plainte, la femme accuse l'intellectuel musulman de viols en réunion avec "une personne de son staff" lors d'une rencontre pour une interview réalisée le 23 mai 2014 dans la chambre d'hôtel de M. Ramadan à Lyon.

"C'est allé très vite, c'était d'une violence inouïe", a déclaré à la justice la plaignante.

Selon la plainte, la femme aurait par ailleurs été contactée par M. Ramadan sur l'application Messenger le 28 janvier 2019, affirmant qu'il voulait lui faire une "proposition", "sur le plan professionnel", message auquel elle n'aurait pas répondu.

L'enquête élargie à "des faits de viol en réunion, menaces et intimidation"


Elle raconte que le lendemain, elle a reçu la visite de deux hommes. "Ils m'ont dit que Tariq Ramadan avait essayé de me joindre […] et si j'avais les idées mal intentionnées ils pouvaient arranger ça", a-t-elle affirmé.

Selon le JDD et Europe 1, le parquet de Paris a adressé fin juillet un réquisitoire supplétif en élargissant l'enquête à des faits de viol en réunion, menaces et intimidation. Il revient désormais aux juges d'instruction en charge de l'enquête de prononcer ou non une nouvelle mise en examen pour ces faits.

(Avec AFP)