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LYON : MOBILISATION POUR LE FACTEUR VIOLEMMENT ARRÊTÉ PAR LA POLICE MUNICIPALE

Mardi 16 Octobre - 05:45

Actualité


Le déploiement impressionnant de policiers municipaux pour interpeller un facteur - © Capture d'écran Youtube
Le 21 juin dernier, un facteur qui avait stationné son camion sur un trottoir de la rue Edouard Herriot à Lyon avait été interpellé de façon très musclée par des policiers municipaux. Ce mardi 16 octobre, un rassemblement de soutien est organisé devant le bureau de poste de Bellecour.


La vidéo a été vue plus de 60.000 fois et avait choqué de nombreux internautes. Elle montre l'interpellation musclée par la police municipale d'un facteur qui avait stationné son camion sur le terre-plein central de la rue Edouard Herriot, au pied de l'Hôtel de Ville, dans le cadre de sa tournée.

Cinq mois après les faits, c'est le syndicat SUD-PTT Poste Rhône-Ain qui a lancé un appel à la mobilisation. D'après l'organisation syndicale, le facteur interpellé "a reçu durant l'été une lettre de convocation à un entretien préalable au licenciement pour faute grave". Entretien que le postier aurait déjà passé, puisqu'il doit -ce mardi- passer devant une commission réunie pour statuer sur les griefs du licenciement.


"La Poste se place au-delà du cadre légal"


Pour Rémi Guillaume, représentant départemental du syndicat, "La Poste se place au-delà du cadre légal et de son rôle d'employeur, elle outrepasse ses fonctions". Il justifie ces propos en indiquant que le facteur doit être jugé le 15 novembre prochain, suite à sa convocation pour "violence et outrage à un agent de police". Le syndicat demande ainsi à La Poste "de renoncer à la procédure engagée et, a minima, d'attendre le jugement du tribunal".

Rassemblés à partir de 14 heures au 10 de la place Antonin Poncet, les facteurs veulent aussi "faire voir à la direction" que leur collègue "n'est pas un cas isolé, que d'autres personnes sont concernées et que ça pourrait arriver à n'importe qui". "Ça veut dire que n'importe quel postier dans l'exercice de ses fonctions peut être interpellé soit parce qu'il roule sur le trottoir, soit parce qu'il est mal stationné... Mais quelles sont les conditions mises en place pour permettre de travailler correctement ?", s'interroge le représentant.

De son côté, La Poste indique que "la commission consultative paritaire qui se tiendra suite à un entretien préalable qui avait mis en avant un certain nombre de points sur lesquels le comportement de notre facteur n'était pas conforme aux attendus fixés par La Poste comme le respect du code de la route ou de sa prestation de serment. Les faits mis en lumière amèneront à tenir la commission consultative paritaire qui a pour objet d'évaluer la gravité de ces faits et de fixer, une fois tous les éléments pris en compte, la sanction appliquée, le licenciement n'étant qu'une parmi toutes les sanctions possibles".