La passerelle sera donc interdite aux cyclistes, alors que les piétons ne pourront pas l'emprunter par temps de pluie, jusqu'à ce que la Métropole résolve le problème d'adhérence. Ce qui oblige à faire un détour d'une bonne vingtaine de minutes !
Les usagers dans l'incompréhension
Des panneaux de prévention sont installés depuis ce jeudi 28 février, de part et d'autre de la passerelle, pour signifier la mise en place de ces restrictions. Radio Scoop est allé demander aux utilisateurs de la passerelle ce qu'ils pensaient de ces nouvelles règles. Et ils sont unanimes : ils regrettent les restrictions car, selon eux, les dangers sont infimes.
"J'ai déjà pris la passerelle en temps de pluie, ça n'a jamais posé de soucis donc je ne comprends pas pourquoi la Métropole veut l'interdire", témoigne une joggeuse.
"Je ne vois pas pourquoi c'est dangereux en fait, je ne comprends pas. Si c'est vraiment dangereux, on évitera de la prendre mais si ça ne l'est pas réellement et qu'il n'y a personne pour surveiller, on passera", dit Ombline.
Les cyclistes dubitatifs
"Je croyais qu'elle avait été construite pour les vélos. Je ne comprend pas. C'est dommage d'avoir construit ça et de ne pas l'utiliser", déplore Guillaume, cycliste. "Je ne vois pas à quoi ça sert de construire un pont pour ensuite le fermer à la moitié des usagers. Moi, je continuerai à le prendre", enchaîne Shauna, elle aussi cycliste.
"C'est dommage parce qu'on prend les gens pour des demeurés. Les gens sont quand même responsables et savent qu'il faut faire attention. Je pense qu'il suffit de mettre des panneaux avertisseurs, au moins pour les piétons", résume Philippe.
La Métropole ne donne aucune indication précise sur la durée des travaux, qui devraient tout de même être effectués dans l'année 2019. "Des totems vont être installés pour expliquer la raison pour laquelle cette décision a été prise", assure Bérangère Pisier.