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LOI CLIMAT : PLUS DE 3 MILLIONS DE LOGEMENTS DEVRONT ÊTRE RÉNOVÉS D'ICI 2034

Vendredi 7 Mai - 06:00

Actualité


Des travaux d'isolation sur la façade d'un immeuble - © Radio Scoop Léa Duperrin
On les appelle les passoires thermiques. La loi climat, adoptée mardi 4 mai en première lecture à l'Assemblée nationale, prévoit d'interdire à la location les logements les plus énergivores. L'Unis, l'union des Syndicats de l'immobilier, s'inquiète d'un "calendrier trop resserré".


Ils sont d'accord sur la nécessité de rénover les logements pour les rendre moins énergivores, mais ils veulent "reconsidérer" le calendrier. L'Unis, l'union des Syndicats de l'immobilier, vient de lancer une campagne de sensibilisation auprès de son réseau pour informer et accompagner les copropriétaires.

D'après ses calculs, ce sont plus de 3 millions de logements qui vont devoir faire l'objet de rénovation d'ici 2034, comme le veut la loi climat, adoptée mardi 4 mai, en première lecture à l'Assemblée nationale.

Le projet de loi prévoit que les logements les plus énergivores (consommation supérieure à 450kWh/m2/an d'énergie finale) ne puissent plus être loués dès 2023 . En 2028, ce sont les logements présentant un DPE classé G ou F qui seront interdits à la location.

Enfin, en 2034, les habitations classées E le seront à leur tour. Ce qui, au total, représente plus de 3 millions de logements du parc locatif privé français.

Manque de logements et marché parallèle


Danielle Dubrac, la présidente de l'Unis, évoque un " horizon irréaliste" qui peut "mettre en péril les conditions de logement à moyen terme de plus de 5 millions de Français". Elle plaide pour des aides supplémentaires pour inciter les propriétaires à se lancer dans des travaux : "si on ne peut pas faire cette rénovation, on ne pourra plus louer à des locataires dont c'est la résidence principale".

Autre crainte, celle de voir émerger un marché parallèle. "Vous avez aujourd'hui bon nombre de propriétaires qui ne sont gérés par personne et qui peuvent louer des biens en dehors des clous", prévient Patrick Lozano, président de l'Unis-Lyon-Rhône.

Le texte du projet de loi sera examiné au Sénat dans le courant du mois de juin.