Les collectivités territoriales comme le conseil régional, les départements ou les mairies se sont tournées vers les entreprises pour fournir du matériel. Mais il en manque encore.
Les Français n'ont plus de thermomètres !
"Oui il nous manque du matériel, souffle Lucien Baraza, le président de l'URPS infirmiers libéraux d'Auvergne Rhône-Alpes. Il nous manque du liquide hydroalcoolique, et surtout des surblouses. Il nous manque aussi des surchaussures, des gants et des crèmes hydratantes, parce que le liquide hydroalcoolique brûle les mains".
Les infirmiers manquent aussi de saturomètres, qui permettent de calculer la saturation en oxygène des patients. "Avant la crise, ça valait 16 euros pièce, maintenant ça vaut 60 euros" dénonce Lucien Baraza.
Autre souci, les Français n'ont quasiment plus de thermomètres chez eux. "En France on a du doliprane, mais pas de thermomètres ! Donc il nous faudrait des thermomètres flash, pour prendre la température sans toucher les patients".
Des tournées réorganisées
Il manque aussi des produits pour désinfecter les cabinets infirmiers. C'est en partie pour cela qu'en Auvergne Rhône-Alpes, Lucien Baraza a demandé la fermeture des cabinets, pour se consacrer aux visites à domicile.
Les infirmiers ont aussi mis en place un système de doubles tournées : une pour les patients atteints par le Covid-19, et une pour les autres.
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