Ils ont le sentiment d'être méprisés par le gouvernement, de ne pas avoir été pris en considération dans le plan santé 2022 présenté par la ministre, Agnès Buzyn.
"On est considéré comme des larbins"
"Sous des prétextes de rentabilité, on nous fait faire n'importe quoi au détriment des patients", explique Catherine, infirmière libérale à La Côte Saint-André, en Isère. "On a plein de compétences qu'on exerce à l'hôpital et qui ne sont pas reconnus lorsqu'ils sont pratiqués à domicile. Ce sont des actes qui sont pratiqués gratuitement parce qu'ils ne sont pas inscrits dans la convention".
Pour Vincent, infirmier libéral à Lyon (6e), "Y a eu des belles annonces faites pour les médecins, les pharmmaciens mais pour nous, rien du tout". Aujourd'hui, il réclame plus de considération : "on intervient tous les jours auprès des patients (Noel, jour de l'an, jours fériés), plus que les médecins, mais on est considéré comme des larbins. Ce qu'on demande, c'est une reconnaissance des compétences".
