Le Président de la République s'était déplacé en Haute-Loire
À partir de ce lundi, sept personnes âgées de 16 à 37 ans, toutes originaires du bassin Ponot vont devoir répondre de leurs actes devant la justice. Elles sont poursuivies pour destructions par moyens dangereux, participation illicite à un groupement formé en vue de la préparation de violence et dégradations de bien.
Cette attaque contre la préfecture, un symbole de l'État, a marqué les esprits. Pas seulement en Haute-Loire puisque le retentissement avait été national. Emmanuel Macron en personne était même venu en catimini dans la capitale altiligérienne, le mardi 4 décembre, pour apporter son soutien au personnel.
À cette occasion, le président de la République avait été chahuté par un groupe de manifestants. Il a d'ailleurs confié à des proches par la suite, "avoir eu la peur de sa vie" ce jour-là. C'est donc tout un contexte particulier qui va être examiné à l'occasion de ce procès des incendiaires de la préfecture du Puy-en-Velay.
À noter tout de même qu'en raison de la grève des avocats, le procès pourrait être reporté.