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LE MOUVEMENT DES "STYLOS ROUGES" PREND DE L'AMPLEUR

Vendredi 18 Janvier - 05:55

Actualité


Le mouvement des Stylos rouges rassemble plus de 65.000 personnes en France. - © Hugo Frances
Alors que la colère des Gilets jaunes se fait entendre depuis le 17 novembre, un nouveau mouvement du corps éducatif prend lui aussi de l'ampleur : celui des "Stylos rouges".


Né à la rentrée de janvier après les vacances de Noël, le mouvement des "Stylos rouges" résonne déjà fortement sur les réseaux sociaux. En un peu plus de deux semaines, plus de 65.000 enseignants, surveillants et autres accompagnateurs ont rejoint le groupe national de contestation. Les "Stylos rouges" se sont d'ores et déjà donnés rendez-vous ce dimanche à 15h Place de la République à Lyon. Ils se réuniront pour préparer leurs cours ensemble et corriger leurs copies comme chaque dimanche, mais cette fois devant le public.

Nicolas Simiot, professeur des écoles à Villeurbanne, est l'administrateur du groupe de l'académie de Lyon qui compte 900 membres -donc regroupant le Rhône, la Loire et l'Ain- et il se dit "très agréablement surpris par la mobilisation". "Il y a eu quelques réticences au début de la part de certains collègues, sur la question du lien avec les Gilets jaunes ou avec les syndicats. Mais on commence à se faire entendre et comprendre, et la sympathie augmente", assure l'enseignant.

Faire avancer les choses globalement


Comme du côté des Gilets jaunes, dont le nom du mouvement a inspiré celui des "Stylos rouges", les revendications exprimées sont en nombre. Mais pour Nicolas Simiot, pas question "d'essayer de faire avancer les choses sur une seule mesure" comme "le font les syndicats". L'idée est de "construire sur tout ce qui nous rassemble", pense le prof. En clair, c'est la "reconnaissance de leurs métiers par la population et par le gouvernement" qui ressort comme la motivation principale du mouvement.

Pour les "Stylos rouges" de l'académie de Lyon, "l'aide des syndicats est la bienvenue" mais le choix a été fait de "n'être affilié à aucun mouvement politique" et que le mouvement "n'accepterait pas d'être récupéré par un syndicat". Un exemple pris aux Gilets jaunes, qui inspire d'ailleurs le professeur villeurbannais : "ils nous ont montré que la mobilisation collective pouvait faire bouger les choses. On espère avoir nous aussi le soutien de tous les Français".