De nouvelles enseignes vont voir le jour dès cette année en Auvergne-Rhône-Alpes. D'abord à Villefranche-sur-Saône à la fin du mois de février, puis dans le Puy-de-Dôme à Aubière avant l'été, et à la fin de l'année à Décines, près du Parc OL. En Bourgogne-Franche-Comté, un Ninkasi ouvrira aussi à Dijon à l'approche de la rentrée.
Cinq à six nouveaux restaurants par an
"On a décidé de franchir le pas" à partir de 2021, poursuit Christophe Fargier, originaire de Saint-Étienne. Possédant déjà 19 enseignes (dont 10 franchises), celui-ci prévoit d'implanter des restaurants un peu partout en France : "Jusqu'à présent, on ne traitait pas les sollicitations des candidats franchisés en dehors de la région, on a désormais recruté une personne pour pouvoir le faire".
Le directeur compte ouvrir environ cinq à six restaurants par an, ce qui va demander une production de bière plus importante. Néanmoins, la fabrication va continuer d'être réalisée à Tarare, dans le Rhône, "car on a un outil de très grande qualité, une eau exceptionnelle et des compétences", se félicite Christophe Fargier.
Pour assurer l'augmentation de la production, "on travaille sur un projet de nouvelle fabrique de bière qui devrait voir le jour à l'automne 2023 ou 2024", toujours à Tarare.
"De belles rencontres et des partenariats"
Le Stéphanois pense également que "le développement national va être l'occasion de faire de belles rencontres et de développer des partenariats. Par exemple à Dijon avec les acteurs locaux, on peut imaginer réaliser une moutarde Ninkasi composée de bière."
L'objectif étant de prendre des parts de marché aux industriels dans le domaine de la brasserie artisanale. Le fondateur des brasseries "assume pleinement cette stratégie de développement national, à nous de rester cohérent mais je ne suis pas inquiet. On ne va pas perdre nos valeurs, qui sont inscrites dans notre ADN."
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