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GILETS JAUNES: INDIGNATION APRÈS UNE AGRESSION HOMOPHOBE PRÉSUMÉE DANS L'AIN

Lundi 19 Novembre - 05:08

Actualité


Manifestation des gilets jaunes au péage de Villefranche-sur-Saône sur l'A6 - © Radio SCOOP / Hugo Frances
L'agression homophobe présumée d'un conseiller municipal de Bourg-en-Bresse par des "gilets jaunes" samedi a suscité l'indignation notamment du ministre de l'Intérieur qui a condamné des "actes odieux".


Raphaël Duret et son compagnon arrivent sur un barrage de "gilets jaunes". Ils veulent passer mais les manifestants retiennent leur véhicule. "J'ai entendu certains manifestants dire, je le reconnais, c'est un p.... A partir de là, ils nous ont menacés", explique Raphaël Duret à l'hebdomadaire régional La Voix de l'Ain, qui a révélé l'affaire.

Les manifestants s'en prennent alors à leur véhicule, une Twingo, et brisent notamment leur pare-brise arrière, avant que deux policiers présents sur place n'interviennent, rapporte le journal.

"J'ai eu Raphaël Duret au téléphone ce matin qui m'a indiqué son intention de porter plainte et qui m'a dit: on a été pris à partie comme d'autres mais on a eu un peu plus à partir du moment où ils ont su qu'on était gay", explique le maire PS de Bourg-en-Bresse Jean-François Debat.

Depuis, les réactions indignées se multiplient. D'abord Jean-François Debat qui dénonce des "bavures d'un certain nombre de gilets jaunes". Selon lui, d'autres véhicules ont été dégradés à ce barrage et des propos racistes auraient été tenus sur un autre.

"Rien. Absolument rien ne saurait justifier ces actes odieux. Chaque insulte, chaque agression homophobe est une injure à notre pacte républicain. Solidarité avec les victimes. Confiance en nos enquêteurs qui feront toute la lumière sur ces faits", a réagi de son côté le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner sur Twitter.

Pour le président de SOS homophobie, Joël Deumier, il s'agit d'un "effet de meute" signe de l'"homophobie ordinaire inadmissible", écrit-il, sur Twitter également.

Avec AFP