Le Premier ministre a de nouveau affiché les engagements pris par Emmanuel Macron de faire baisser les prélèvements obligatoires et de mieux rémunérer le travail, quitte à davantage taxer la pollution.
"Le cap que nous avons fixé, il est bon et nous allons le tenir", a-t-il affirmé, tout en assurant avoir entendu la "colère", "la souffrance", "l'absence de perspectives", "le sentiment de déclassement et peut-être même d'abandon" des quelque 290.000 personnes qui ont manifesté samedi et dimanche, et qui relancent la mobilisation dans la région ce lundi
1 mort, 14 blessés graves
Le bilan humain est lourd avec un mort, une manifestante de 63 ans percutée par une conductrice prise de panique, et plus de 400 blessés - dont 14 gravement y compris parmi les forces de l'ordre - et les dégradations ont été nombreuses. 282 personnes ont été interpellées.
"La liberté de manifestation, ce n'est pas l'anarchie", a rappelé Édouard Philippe au sujet des débordements.
Dimanche, un manifestant a été grièvement blessé près de Saint-Quentin (Aisne) lorsqu'un automobiliste a forcé un barrage.
Avec AFP