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DES ATTAQUES CONTRE DES MUSULMANS DÉJOUÉES

Lundi 25 Juin - 05:55

France


Le RAID en intervention - © Twitter @PoliceNat69
Gravitant dans l'ultradroite radicale, dix personnes soupçonnées de projeter des actions violentes contres des musulmans ont été interpellées dans la nuit de samedi à dimanche, lors d'un vaste coup de filet antiterroriste dans plusieurs endroits en France.


Ces arrestations menées par les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) se sont notamment déroulées en Corse, où deux suspects ont été arrêtés, en région parisienne, dans la Vienne et en Charente-Maritime.

Parmi les interpellés figure le chef de file présumé de ce réseau, Guy S., retraité de la police nationale et habitant de Charente-Maritime, selon des sources proches de l'enquête.

Les suspects gravitaient autour d'un mystérieux groupuscule lié à l'ultradroite baptisé "AFO" (Action des Forces Opérationnelles) et dirigé par Guy S. qui "avait la volonté d'en faire un groupe plus dur", a précisé une des sources.

Ils avaient "un projet de passage à l'acte violent, aux contours mal définis à ce stade, ciblant des personnes de confession musulmane", a précisé une autre source proche de l'enquête.

Imams radicaux, détenus islamistes et femmes voilées comme cibles


Les surveillances de la DGSI ont révélé qu'"ils étaient en lien pour éventuellement commettre des actions violentes contre des cibles présumées en lien avec l'islam radical", d'après l'une des sources.

Selon TF1-LCI qui a révélé le coup de filet, ils ciblaient notamment des imams radicaux, des détenus islamistes sortant de prison mais aussi des femmes voilées, choisies au hasard dans la rue.

L'enquête devra déterminer le degré d'avancement et de maturité du projet. Comme le prévoient les textes en matière de lutte antiterroriste, les gardes à vue peuvent d'étendre jusqu'à 96 heures.

Dans un tweet, le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a salué "l'engagement constant de la DGSI qui veille au quotidien à la protection des Français face à toute action violente, d'où qu'elle vienne".

Les investigations ont montré que les membres présumés du réseau "s'étaient organisés et structurés pour confectionner et acquérir des armes", selon l'une des sources. Et différentes perquisitions ont établi que certains suspects en possédaient déjà.

L'opération, fruit "de très nombreuses surveillances" selon le ministère de l'Intérieur, s'est déroulée sur commission rogatoire d'un juge d'instruction antiterroriste parisien saisi d'une information judiciaire pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle".

Avec AFP