"Aujourd'hui oui, on perd de l'argent"
Tout avait pourtant bien démarré. "On était contents au mois de juillet, on se disait c'est génial ça repart", explique Quentin Bruggeman.
Mais en août, c'est la douche froide avec l'instauration du pass sanitaire. Après avoir pensé que ses salles seraient épargnées, il découvre quasiment au dernier moment qu'il est bien concerné.
Tous les clients ayant réservé sont rappelés, certains clients décalent leur venue, d'autres l'annulent carrément. "C'est un petit coup de massue supplémentaire qui est assez difficile à encaisser", commente Quentin Bruggeman.
Le mois de septembre est traditionnellement assez calme mais certaines demandes de devis commencent à arriver pour des réservations en fin d'année, pour des entreprises qui veulent faire du team building.
Le problème c'est qu'aujourd'hui les salles de Quentin Bruggeman sont juste au-dessus du seuil d'activité fixé par le Gouvernement pour continuer à percevoir des aides.
Le chômage partiel n'est plus pris en charge et il faut payer les salariés recrutés avant l'été en prévision de la réouverture. "On tourne difficilement et les robinets sont fermés. Ce n'est pas facile de se remettre de 10 mois de fermeture en tournant doucement. Donc oui aujourd'hui, on perd de l'argent", regrette Quentin Bruggeman.
Il espère que les restrictions seront bientôt levées, compte tenu de l'amélioration de la situation sanitaire dans le Puy-de-Dôme.