Une décision qui ne règle rien ?
Eric Bouvet, qui gère Un singe en hiver, est lui moins négatif. Mais il a pris la décision de se concentrer sur les apéritifs dînatoires, et délaisse l'activité bar. "Ça rassure notre clientèle, explique t-il, qui est principalement féminine et qui veut être tranquille".
En juillet dernier, pour justifier sa décision, l'ancienne préfète du Puy-de-Dôme Anne-Gaëlle Baudoin-Clerc évoquait la situation sanitaire, mais elle expliquait aussi vouloir lutter contre le tapage nocturne et les débordements observés dans les rues de Clermont-Ferrand.
"On ne fait que déplacer le problème..."
"On ne fait que déplacer le problème, dénonce le patron du Distil. Les gens partent à une heure avec leurs bouteilles, et ils s'installent sur les trottoirs ou devant les immeubles avec leurs enceintes. Il n'y a pas assez de police, et on tape sur les restaurateurs, alors qu'il faut juste plus encadrer la jeunesse clermontoise".
Alors que l'arrêté préfectoral a été prolongé jusqu'au 1er octobre 2020, les patrons de bar espèrent rencontrer le préfet du Puy-de-Dôme, pour lui exposer leurs difficultés.
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