Trois jurys pour évaluer tous les aspects
On est bien loin des concours de cuisine télévisés, où les candidats courent et crient. Le calme règne à l'Institut des métiers. Les candidats travaillent depuis sept heures du matin et à onze heures, ils sont en pleine préparation.
Le produit demande aussi d'être patient. "Une ganache, il faut la laisser reposer. Si vous êtes une personne un peu trop nerveuse, qui veut aller trop vite en grillant les étapes, souvent, on va à la catastrophe", confie Philippe Bel, meilleur ouvrier de France en 2004 et président du jury clermontois.
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Les candidats au concours de meilleur apprenti de France chocolatier confiseur à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). © Tiphaine Coulon / Radio Scoop |
C'est le thème de la biodiversité qui a été choisi pour cette première édition du concours. "C'est six heures de travail non-stop. Ils ont des bonbons de chocolat à réaliser, de la confiserie, une pièce... C'est énormément de travail", explique Thierry Lalet, le président de la confédération nationale des chocolatiers confiseurs, qui rappelle aussi que pour la plupart des candidats, il s'agit de la première participation à un concours professionnel.
Trois jurys différents ont été mis en place : le premier a observé les candidats pendant la fabrication, pour évaluer leur technique ou leur hygiène. Le deuxième s'est concentré sur le goût et la texture et le troisième sur l'aspect visuel.
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Les candidats au concours de meilleur apprenti de France chocolatier confiseur à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). © Tiphaine Coulon / Radio Scoop |
Trois candidats ont été sélectionnés et tenteront de remporter le titre lors de la finale nationale le 8 novembre à Paris. Il s'agit de Servane Koch, de l'Institut des métiers de Roanne (Loire), de Julien Fontaine, de Clermont-Ferrand et de Matéo Atard, venu de Bayonne spécialement pour ce concours du meilleur apprenti de France chocolatier confiseur.