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Châtel-Guyon : un complexe à 35 millions d'euros pour séduire de nouveaux curistes

Lundi 3 Aout - 05:00

Actualité


35 millions d'euros ont été investis dans la construction d'Aïga Resort à Châtel-Guyon - © facebook Aïga Resort
Le complexe Aïga Resort a ouvert ses portes ce samedi 1er août, et les premières cures débutent ce lundi 3 août. Objectif de ce nouveau centre thermal : attirer de nouveaux curistes, mais aussi faire de Châtel-Guyon la référence mondiale en matière de traitement et d'études des maladies intestinales.


La station thermale de Châtel-Guyon est réputée depuis longtemps pour ses eaux, qui permettent de traiter les maladies intestinales et de nombreuses pathologies autour de la rhumatologie. Mais ce nouveau complexe doit lui permettre de changer de dimension.

Passer de 5 600 à 10 000 curistes par an


Cinq ans de discussions et de travaux ont été nécessaires pour la construction d'Aïga Resort. Prévue en avril et retardée à cause de la pandémie, l'ouverture s'est faite ce samedi 1er août. Les premières cures débuteront elles ce lundi 3.

Dans le complexe, on retrouve des hébergements, un spa thermal, un centre pour les soins et un restaurant. Le tout avec des prestations haut de gamme, destinées à attirer de nouveaux curistes.

France Thermes, qui a investi pour construire ce centre flambant neuf, espère vouloir rallonger la durée de la saison thermale, et passer à moyen terme de 5 600 à 10 000 curistes accueillis chaque année à Châtel-Guyon.



Une approche globale pour être plus efficace


Mais Aïga resort, c'est aussi un centre de recherche sur le microbiote intestinal, autrement dit les bactéries qui vivent dans notre intestin.

Le centre prévoit de mener des études sur certains patients, et proposer une approche globalisée. "L'idée c'est d'agir sur tous les paramètres que sont le soin thermal évidemment, mais également l'alimentation, la gestion du stress, la qualité du sommeil" précise Sylvain Serafini, le président d'Aïga Resort.

Sur l'alimentation par exemple, le restaurant travaillera des produits locaux, mais avec une approche diététique. Les curistes pourront aussi bénéficier de conseils de nutritionnistes, et participer à des ateliers pour leur apprendre à cuisiner de nouveaux aliments, qui les aideront à gérer leur maladie, ou à prévenir l'arrivée de nouvelles crises.

Les équipes du centre de recherche prendront aussi contact avec certains clients plusieurs mois après la fin de leur cure, pour savoir quelles améliorations ils ont constaté.

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