Le César, un accélérateur de carrière
"Ça a été une année assez riche en émotions", explique Rémi Allier, qui reste notamment encore très ému de sa rencontre avec Jacques Audiard."J'ai également été invité dans des festivals pour présenter mon travail", poursuit-il.
A 31 ans, le réalisateur reconnaît que le César lui a ouvert des portes. "Avant les César, vous ne connaissez personne, puis le lendemain tout le monde vous connaît. On peut, d'un seul coup, appeler beaucoup de gens en leur proposant de se rencontrer pour parler de projets, ce qui n'est pas forcément simple quand on connaît personne".
Un projet de long métrage
Mais Rémi Allier garde les pieds sur terre. "Après tout ça, il faut se remettre au travail et écrire une histoire que les gens auront envie de découvrir".
Le jeune réalisateur est justement en train d'écrire un scénario pour un projet de long métrage. "Il est encore trop tôt pour en dévoiler le pitch complet, mais ça parle d'une petite fille de 10 ans confrontée à une forme de fin du monde et comment elle se relève de tout ça", nous a confié Rémi Allier.
Cette année, les cinq nommés dans la catégorie meilleur film de court métrage sont :
BEAUTIFUL LOSER, réalisé par Maxime Roy, produit par Alice Bloch
LE CHANT D'AHMED, réalisé par Foued Mansour, produit par Rafael Andrea Soatto
CHIEN BLEU, réalisé par Fanny Liatard, Jérémy Trouilh, produit par Nérimen Hadrami
NEFTA FOOTBALL CLUB, réalisé par Yves Piat, produit par Justin Pechberty, Damien Megherbi
PILE POIL, réalisé par Lauriane Escaffre, Yvonnick Muller, produit par Emmanuel Wahl, Adrien Bretet
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