Très controversé, le texte, qui ouvre la porte au burkini, mais aussi à la baignade seins nus pour les femmes et aux maillots anti-UV pour tous, avait été adopté le 16 mai à une courte majorité. Certains alliés du maire écologiste Éric Piolle se sont désolidarisés du projet, sur fond de tempête politique nationale. Il doit entrer en vigueur le 1er juin.
Le préfet avait expliqué avoir reçu des instructions du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, relatives à la saisie le tribunal en cas d'adoption du nouveau règlement.
Un bras de fer qui pourrait durer
Il estimait que son "objectif manifeste est de céder à des revendications communautaristes à visées religieuses (et qu'il) paraît contrevenir au principe de laïcité posé par la loi de 1905 ainsi qu'aux dispositions de la loi du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République".
L'opposition municipale, qui a aussi déposé un recours devant le même tribunal, a indiqué mardi qu'elle entendait "en cas de rejet de la requête (...) développer tous les autres moyens de droit qui justifient la suspension et l'annulation de cette décision" lors d'une audience prévue le 31 mai prochain.
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