Ces bus se veulent aussi complémentaires du train, avec des horaires décalés par rapport aux lignes ferroviaires, ou des lignes sans correspondance comme par exemple sur le Clermont-Lille ou Bruxelles, qui nécessite en train un changement de gare à Paris, souligne Roland de Barbentane, directeur général d'Ouibus.
Déjà une quinzaine de lignes disponibles
Le consommateur pourra retrouver cette offre de bus sur le site de BlaBlaCar comme celui de la SNCF (oui.SNCF), qui propose déjà les annonces BlaBlaCar depuis décembre. Les prix commenceront à 4,99 euros le trajet et augmenteront en fonction de la demande, contrairement à ceux du covoiturage qui sont relativement stables, en fonction du nombre de kilomètres.
BlaBlaCar propose dès à présent une quinzaine de lignes desservant des villes en France, en Belgique et aux Pays-Bas, qui seront opérées par une dizaine de sous-traitants. Il pourra s'appuyer sur une communauté de plus de 75 millions de membres dans le monde, répartie dans 22 pays.
Objectif : 70 lignes, fin 2019
Et d'ici la fin de l'année, il étendra son offre avec 70 lignes en tout, de l'Italie aux Pays-Bas mais aussi des lignes domestiques en France ou en Allemagne.
Et au final, quand il aura bouclé "dans les semaines à venir" le rachat d'Ouibus, il proposera 400 villes-destinations. Dans cette stratégie européenne, les hubs joueront un place centrale, comme celui de Lyon-Perrache, 2e gare de départ après Paris pour les Ouibus.
(AFP)