D'après les données de géolocalisation, le départ des résidents de Paris et d'Ile-de-France vers la Normandie, la Bourgogne, le Centre, la Bretagne et d'autres départements du littoral atlantique se confirme. Ces régions et départements ont enregistré une hausse des nuitées par rapport à la période avant le confinement.
Mais ces mouvements de population n'ont pas concerné seulement la région parisienne, la région Auvergne-Rhône-Alpes n'a pas échappé au flux de population.
Selon l'INSEE, plusieurs départements ont "gagné" de la population entre la période pré-confinement et post-confinement. La Haute-Loire et l'Ardèche enregistrent la plus forte augmentation, environ 6 % de population en plus.
De leur côté aussi, la Loire, l'Ain, l'Allier et la Saône-et-Loire ont "gagné" en population, mais à un niveau légèrement inférieur, entre 2 et 5 % en moyenne.
Au contraire, le Rhône (-4%) et l'Isère (-2%) ainsi que le Puy-de-Dôme (-1%) ont "perdu" de la population.
Dans la région, les départements de montagne se sont vidés d'après l'INSEE avec la fermeture anticipée des stations de sports d'hiver, les départs des vacanciers et des travailleurs saisonniers : une baisse du nombre de nuitées de 38 à 43 % pour la Savoie, -11 à -13% pour la Haute-Savoie.