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ATTENTAT À PARIS : L'ASSAILLANT ÉTAIT D'ORIGINE TCHÉTCHÈNE

Dimanche 13 Mai - 09:05

Faits divers


Attentat du 12 mai 2018 à Paris - © Sputnik
Un passant a été tué et quatre personnes blessées samedi soir à Paris par un homme armé d'un couteau qui a crié "Allah Akbar" selon des témoins.


Il a été abattu par des policiers, une attaque revendiquée par le groupe jihadiste Etat islamique (EI).

"L'auteur de cette attaque au couteau à Paris est un soldat de l'Etat islamique", a déclaré une "source sécuritaire" à Amaq, l'agence de presse de l'EI.

"La France paye une nouvelle fois le prix du sang mais ne cède pas un pouce aux ennemis de la liberté", a réagi le président Emmanuel Macron sur Twitter.

Le Premier ministre Edouard Philippe a salué "l'exceptionnelle réactivité des forces de police", dont l'intervention en quelques minutes a permis d'éviter "un bilan plus lourd".

L'agression a eu lieu peu avant 21h00 rue Monsigny, dans le IIe arrondissement, en plein coeur de Paris, près de l'Opéra, un quartier touristique de bars, restaurants et théâtres très fréquenté le samedi soir.

L'assaillant, qui n'a pas été identifié, a agressé au couteau cinq personnes, dont une - un passant âgé de 29 ans - a succombé à ses blessures.

"A ce stade et sur la foi d'une part de témoignages faisant état du fait que l'agresseur a crié +Allah Akbar+ en attaquant les passants au couteau" et "compte tenu du mode opératoire, nous avons saisi la section antiterroriste du parquet de Paris", a déclaré le procureur de la République François Molins.

Un policier a fait usage d'un pistolet à impulsions électriques pour maîtriser l'assaillant, qui avait menacé les forces de l'ordre. Puis un deuxième fonctionnaire de police lui a tiré dessus à deux reprises, le blessant mortellement, selon une source policière.

Un homme de 34 ans a été transporté en "urgence absolue" à l'hôpital parisien Georges-Pompidou et une femme de 54 ans a aussi été grièvement blessée. Une femme de 26 ans et un homme de 31 ans l'ont été plus légèrement.

"La personne la plus grièvement blessée (...) va mieux", elle "a été opérée et donc aujourd'hui elle est sauvée", s'est réjoui dans la nuit le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, qui s'est rendu à son chevet à Georges-Pompidou. "Deux de ses amis sont dans un autre hôpital, ils sont totalement hors de danger. Une quatrième personne qui avait été blessée est aussi hors de danger", a-t-il ajouté.

Le ministre a tenu à "saluer (la) mémoire" du jeune homme qui "a perdu la vie". "C'est à nouveau la jeunesse de France qui est frappée", a-t-il relevé, deux ans et demi après les attentats sanglants du Bataclan et des terrasses des Xe et XIe arrondissements de Paris.

Près de l'Opéra, les témoins racontaient la panique qui a saisi ceux qui passaient la soirée dans le quartier. "On a entendu deux coups de feu, on ne savait pas ce que c'était, on a vu des gens partir en courant et on est partis en courant aussi. La terrasse était blindée et tout le monde est parti d'un coup", a raconté Sébastien, qui se trouvait à la terrasse d'un café avec deux amis.

"On a croisé quelqu'un qui sortait de l'immeuble et qui a dit avoir vu l'assaillant égorger quelqu'un. Des gens se sont réfugiés dans le bar", a ajouté son ami Maxime.

"Forcément, on entend trois coups de pétard, au vu des antécédents du 13-Novembre, on cherche pas, on court", a complété Elisa, en référence aux attentats sur des terrasses parisiennes en 2015.

L'assaillant armé d'un couteau qui a tué un passant samedi soir à Paris est un jeune homme né en 1997 en Tchétchénie, dont les parents ont été placés dimanche matin en garde à vue, a-t-on appris de source judiciaire.

(AFP)